Le leader africain du papier ondulé et du papier kraft pour saca SOTIPAPIER a publié ses indicateurs d'activité au 30 juin 2025. A la fin de la première moitié de cette année, la production a atteint 26.798 tonnes, contre de 26.314 tonnes au premier semestre 2024, enregistrant une augmentation de 484 tonnes (+2 %).
La société a en effet fait état d'une hausse de la production du papier pour ondulé à hauteur de 1.855 tonnes, et une baisse de la production du papier Kraft à concurrence de 1.371 tonnes.
Le chiffre d’affaires réalisé durant le premier semestre de l’année 2025 a connu une baisse de 3% par rapport à la même période de 2024 pour s’établir 55 MD contre 56,6 MD au premier semestre 2024 et ce, suite à une baisse du chiffre d’affaires généré par le papier Kraft (-10%) compensé par une légère augmentation pour le papier pour ondulé (+3%) résultant principalement d’une diminution des quantités vendues
En 2025, la demande de papier Kraft a enregistré un recul, principalement impactée par le ralentissement des ventes de ciment sur le marché tunisien. Bien qu’un début de stabilisation soit observé au cours du deuxième trimestre, la demande reste inférieure aux niveaux des années précédentes. Parallèlement, la hausse des coûts d’importation des matières premières exerce une pression significative sur les coûts de production.
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Concernant le fluting et le testliner, la reprise amorcée au premier trimestre 2025 se confirme au deuxième trimestre, portée par la demande dans le secteur de l’emballage. À l’instar des tendances observées sur le marché international, une augmentation des prix est également envisagée pour cette période.
Le total des investissements réalisés et en cours de réalisation durant le premier semestre 2025 s’élève à 4,9 MD, contre 4,3 MD au cours de la même période en 2024, soit une hausse de 12 %.
La dette nette de la société est passée de 38.460.694 DT au terme du premier semestre 2024 à 48,4 MD au 30 juin 2025, soit une augmentation de près de 10 MD. Cette évolution s’explique principalement par l'augmentation de l’encours des crédits de gestion de 14,3 MD, la baisse de l’encours des crédits à moyen terme (y compris les échéances à moins d’un an) de 4,4 MD, et la diminution de la trésorerie de 89,3 mille dinars.
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